Auteur : Sarkozy, Nicolas
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Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy (/ni.kɔ.la saʁ.kɔ.zi/ ; ), né le à Paris (France), est un homme d'État français. Il est président de la République française du au .

Il occupe d'abord les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, député, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement ou encore de président par intérim du Rassemblement pour la République (RPR). À partir de 2002, il est ministre de l'Intérieur (à deux reprises), ministre de l'Économie et des Finances et président du conseil général des Hauts-de-Seine. Il est alors l'un des dirigeants les plus en vue de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il préside de 2004 à 2007.

Élu président de la République française en 2007 avec 53,1 % des suffrages face à Ségolène Royal, il inaugure une rupture de style et de communication par rapport à ses prédécesseurs. Il fait voter plusieurs réformes, dont celles des universités en 2007 et des retraites en 2010. Son mandat est également marqué par l'impact de grands événements internationaux tels que la crise économique mondiale de 2008 et la crise de la dette dans la zone euro. Candidat à sa réélection en 2012 alors qu'il est au cœur de soupçons de financements illégaux de sa campagne électorale de 2007 par Liliane Bettencourt ou la Libye, il obtient 48,4 % des voix au second tour, s’inclinant face à François Hollande.

Après son départ de la présidence, il siège pendant quelques mois au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit et à vie. En 2014, il reprend la présidence de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il fait rebaptiser Les Républicains (LR). Il quitte la tête du parti en 2016 pour se présenter, sans succès, à la primaire présidentielle de la droite et du centre. Il se met ensuite de nouveau en retrait de la vie politique.

En 2023, dans l'affaire Sarkozy-Azibert, il est condamné en appel à trois ans de prison, dont un an de prison ferme avec détention à domicile sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence. Dans l'affaire Bygmalion, il est condamné en appel en 2024 à un an de prison, dont six mois ferme, pour financement illégal de sa campagne électorale de 2012. Dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi, il est accusé d'avoir été corrompu par l’ancien dictateur libyen en échange du financement illégal de sa campagne électorale.